projet-napo-wagram 28mm
Correspondance de guerre 2
Le 02/05/2018
La traversée du village. Craint "dégun", le hussard, peuchère! |
Quartier Général, Baur D'hô,
Nous, Etat major de votre Gracieuse Empiriosité, décidions de favoriser nos offensives sur nos ailes, et en premier lieu par notre aile gauche, où nos régiments de cavalerie devaient charger à fond. La présence de la cavalerie ennemie, nombreuse et parfaitement déployée, épaulée sur sa gauche par une forte batterie d'artillerie de 8£, coupa court à notre attaque.
En appui sur la droite de la cavalerie, les brigades russes avait pour ordre de faire la jonction à la sortie du village de Vienzy. Mais bien vite, les troupes de nos ennemis, le génarl Jean P de la Sabrequipique et de son chef de cabinet, V de Laipéhaffutée, enlevèrent ce village, avec la plus grande audace. Leur 5eme hussards parvint même à traverser ce village, ignorant le stirs des hommes de notre allié, Jepèzplubessev, menaçant ainsi notre aile gauche.
La remarquable maîtrise des hussards de Hessen Homburg, aux magnifiques shakos bleus, leur permit d'effectuer un demi-tour, tel qu'à l'exercice et de menacer les hussards blancs français.
En revanche, notre cavalerie, subissait les multiples charges , et se trouvant sous les feux des canons, se vit dans l'obligation d'abandonner le terrain. Le mal était fait!
Au centre, le courage russe ajouté à l'ivresse légendaire de ces chefs de bataillons, les amena à avancer inexorablement. Les boulets, les biscaïens et la mitraille balayaient les formations, décimaient les 1er rangs, mais le russe, même mort, avance et ne tombe pas. Une formidable ultime charge emporta par ailleurs la batterie adverse.
Sur notre droite, nos Uhlans parvinrent à chasser les cavaliers du bois de Jeutatan. Ce mouvement permit l'avancée des forces hongroises, en appui sur leur gauche, entre le village et le bois, en vue de prendre en écharpe les zones habitées et balayer les troupes danoises, et alliées du général Didier Jenfilpadai Perl.
La pénombre et le nuit tombante, ne nous permirent pas d'exploiter ces manœuvres. Le mal sur notre gauche étant incurable, notre corps d'armée dû se replier derrière la Garr Haunneux, où nous rallions en vue du prochaine offensive.
Votre Grandiosité, m'autorisera à nommer les généraux Paflataite et Pandanlaidan, qui laissèrent leur vie (et leur culottes) sur le champ de bataille.
Votre serviteur, FeldMarschall Patriss Von Kochmar,depuis l'infirmerie de votre Excellentissime, où mon séant guérit lentement mais surement.
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Ca plane pour moi.
Le 01/05/2018
Des boites d'avions en supplément. Faut ce qu'il faut! |
Quelques photos de l'ensemble et une vidéo avec le lien ci dessous.
https://www.facebook.com/pmfigs?hc_ref=ARSjUEIluWKCC-33kCOxn0LA3hWzVwspuFsLe0Y57JHCs3uRc0B2GiMm1erNJBIKyi8&fref=nf
Avant d ejouer à ce nouveau jeu, je retourne à la traduction du rapport de bataille autrichien de notre dernière baston (et l'autrichien, à traduire, c'est du sport...).
To be continued....
Correspondance de guerre 1
Le 29/04/2018
Le village de Vienzy au 1er plan. A droite l'austro russe. |
Ce jour de Saint Anselme, nos chevau légers éclairant nos mouvements dévoilèrent une force conséquente d'infanterie ennemie, déployée en vue de la vallée de la baure delèze, prés des villages de Vienzy et Jeutatan.
Obeissant aux ordres de votre Altesse, nous prenons l'initiative de nous mettre en bataille pour affronter ces troupes françaises, polonaises, danoises, saxonnes, ainsi que quelques bataillons de la traitresse Wurtembourg.
Nos alliés russes, aux ordres du maréchal Hervanov Jepèzplubessev, se mettent en formation pour la prise de Vienzy. Les divisions de cavalerie (chevau légers, dragons, hussards et cuirrassiers) se mettent en appui sur leur gauche pour les soutenir et les protéger.
Les braves hongrois et allemands de votre Grandeur se placent à droite des russes avec comme objectif la prise de Jeutatan. Enfin la cavalerie légère des Uhlans et hussards hongrois constituent notre aile droite.
Votre Majestuosité constatera que notre dispositif était une fois encore parfait. Mais c'est alors qu'apparut sur notre aile gauche, le gros de la cavalerie ennemie, constituée d'une forte brigade de dragons et des fourbes cuirrassiers saxons, qui était jusqu'alors caché de notre vue par l'épais brouillard d'une fin de nuit agitée.
La chaleur étouffante de ces contrées, privant nos braves d'un sommeil indispensable avant ce type de combat, n'entama en rien leur ardeur et leur courage.
Néanmoins, le brouillard, et nos yeux embrumés avaient également réussi à nous cacher les positions idéales des batteries d'artillerie ennemies, formées de troupes d'élite, auxquels nos régiments durent faire face.
La pénombre ajoutée à ma blessure à l'oeil issue de cette bataille (que les français appelle "oeil au beurre noir"), m'empéchant de continuer mon rapport, d'autres estafettes vous ferons parvenir trés bientôt les suites de ce combat, votre Excellentissime.
Bien à vous.
To be continued...
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Avec le froid de la semaine dernière, fallait s'y attendre...
Le 05/03/2018
Le tome 3 est enfin là. Bonne lecture les amis! |
La semaine dernière, la France découvrait qu'en hiver, il faisait froid et que parfois il neigeait (qui l'eut cru?).
Beh, je vous le donne en mille! 3 jours aprés la catastrophe météorologique du siécle (jusqu'au prochain hiver, comme tous les ans), le tome 3 de "Berezina" sort chez nos libraires favoris (le mien, en plus de vendre des livres, vends aussi des peintures, des pinceaux, et plein de produits d'arts et décos bien utiles pour notre hobby).
Donc je l'ai acheté illico presto (on sait jamais, des fois qu'il neige et que le magasin soit bloqué!).
Bon, je l'ai pas encore lu (désolé y'en a qui bossent), mais j'ai l'impression que certaines scénes du livre ont disparues dans la BD.
Va donc falloir que je relise l'excellent "Il neigeait" (tiens, on y reviens), pour voir si ma mémoire est intacte ou complètement gelée.
Ceci étant, les dessins sont encore une fois superbes.
Allez bonne lecture. Moi, entre 2 livres, je retourne à la peinture de mes cannassons.
To be continued...
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Quand la droite fait la sieste, c'est le centre qui manœuvre...
Le 04/03/2018
Grenadiers et hussards autrichiens vont attaquer le bô village. |
Retour et fin de notre rapport de bataille.
Pendant que la gauche de l'armée autrichienne commandée par Didier et Ma pomme (Didier sur la droite et moi sur la gauche), se faisait trouer, percer, écarteler, hacher menu-menu, et éparpiller façon puzzle, la droite ronfler et attendait tranquillement que le soleil s'use.
En effet, l'infanterie allemande formait une ligne de bataillon, faisant face à quelques malheureux bataillons polonais et 2 petits bataillons de jeune garde. Mais les ordres sont les ordres, et il avait été décidé que l'attaque principale se ferait sur notre gauche. Les ordres étaient exactement les mêmes pour l'armée française commandée par les 2 bordeluches Seb et Jean Pierre (Seb sur la gauche française, et Jean Pierre sur leur droite), mais à l'inverse de notre armée. Donc Seb et Didier, en bon soldats, ont suivi les ordres à la lettre. Du coup, sur la droite autrichienne, et la gauche française, il s'est passé.... nada, que dalle, wallou et peau de balle... en résumé, rien !
A l’extrême droite, un régiment de hussards hongrois, s'est mis en escadrons séparés pour faire face à 2 regts français de hussards. Du coup, Seb a appliqué une de ses manœuvres de cavalerie favorites : le demi-tour et fissa (la deuxième est la charge à tout berzingue et sans soutien).
La dernière zone de combat où il pouvait alors se passer quelque chose étant donc le centre du champ de bataille. Cette zone était constitué d'un village représenté par 4 maisons sorties du grenier de Seb et Ma pomme, et Ô merveille, elles étaient à l'échelle 28mm. Suivez mon regard, pour les anciennes parties où on jouait avec des maisons de Lilliputiens...
Côté autrichiens, voyant un régiment de cavalerie légère ennemi (des chevau léger Wurtembergeois, me semble-t'il) s'avancer dans le village puis bifurquer sur notre droite, notre 4eme hussard Hessen Homburg, se faisait un devoir de les poursuivre. Quelques tours plus tours, ils les ont rattrapés, chargé de dos, et écrabouillé (petite satisfaction, qui ne changea rien à l'issue de la bataille).
Le village dégagé de toute cavalerie, les bataillons de légères investirent pour chaque belligérant (alerte mot difficile à placer), chacun un bâtiment. Puis, 3 bataillons de grenadiers autrichiens décidèrent de se lancer dans le village en vue de charger 2 bataillons de saxons, qui pointaient le bout de leur nez de l'autre coté du village. Finalement, voyant le peu d’intérêt à « taper » sur les saxons, le 1er bataillon de grenadiers bifurquât lui aussi sur notre droite en vue de « taper » sur la ligne de polonais.
La gauche ayant entre temps disparue, nous avons décidé d’arrêter là le massacre et de plier bagages laissant les 2 bordeluches hurlaient leur joie, pendant que Didier et moi pleurions tout notre soûl (alerte expression difficile à placer!).
Bien joué, les bordeluches, mais vous ne l'emporterez pas au paradis, car comme le dit le vieux soldat autrichien que je suis : « la prochaine fois , je gagnerai ! » (j'ai pas déjà entendu ça quelque part?)
To be continued....
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Ca a l'air sympa et les tapis de jeu qu'ils montrent sur leur site sont superbes. Le décor compte beaucoup dans ce genre de wargame.