La charge des chevau légers autrichiens.

Rapport de notre dernière bataille :

Comme dit dans le précédent article, Jean Pierre et Seb s'opposaient à Didier et moi-même pour une baston où français et leurs alliés tapaient sur la tête des autrichiens.

Notre plan était assez simple, comme toujours, et comme toujours, le vieil adage « j'aime qu'un plan se déroule sans accroc ! » n'a jamais était autant d'actualité.

Je me chargeais personnellement de l'aile gauche autrichienne et de l'attaque du village au centre de la table, et Didier de l'aile droite et d'une partie du centre de notre armée.

En face de moi, Jean Pierre commandait le gros des forces françaises composait d'une division d'infanterie Elite et des regts de cavalerie les plus forts (Uhlans polonais vétérans, Cuirassiers Saxons Elite et dragons L1, flanqué d'un petit régiment de hussards).

Nous devions attaquer par notre gauche (donc de mon côté – suivez bien je vais pas répéter). Et avancer pour bloquer le reste des ennemis avec notre droite.

Problème : les français avaient apparemment le plan exactement symétrique et donc le choc principal a eu lieu sur notre gauche.

Seul bémol pour nous : les troupes françaises étaient beaucoup plus fortes que les nôtres, ou beaucoup plus meilleures balèzes que nos troupes à nous autres de nous, comme dirait Ribery.

De plus, Jean Pierre Le Vicelard est un maître en tactique sur ce genre de situation, et pour ma part, la dernière baston date un peu, et je suis un peu rouillé (d'où l'expression : prendre une dérouillée).

Donc ma charge de dragons légers, dévalant une colline et ciblant un bataillon sans soutien (avant la charge), est venu s'écraser lamentablement sur ce même bataillon et a dû reculer dans un premier temps. J'ai fait un demi tour plus qu'urgent par la suite car d'autres problèmes allait survenir.

En effet sur le bas du plateau, mes Uhlans se sont formés en fourrageurs dans le but de ralentir la ligne d'infanterie française, et pour quoi pas menacer son artillerie. Malheur ! Mon temps de réaction et d'anticipation étant à ce moment proche de l'encéphalogramme d'un joueur de rugby lors d'un protocole commotion, je n'ai pas pu éviter une charge des Uhlans polonais ou de dragons danois ( je sais plus, j'y voyais plus très bien... les larmes de désespoir sans doute) de Jean Pierre. Patatrasseuh (comme on dit sur la canebière), mes escadrons sont partis en déroute les uns après les autres, laissant un trou béant dans mes lignes. Mon artillerie n’était plus protégée, ce dont Jean Pierre a profiter avec son régt de Cuirassiers de Zastrow (suce trop en français). Au final, toute notre gauche a explosé façon confettis du 14 juillet en plein vent d'autan (et à Toulouse on sait ce que c'est que le vent d'autan).

La partie était jouée. La ligne d'infanterie française avançait inexorablement et allait même charger un bataillon hongrois qui devait sauté comme un pop corn.

Je reviendrait plus tard sur les événements plutôt calme sur le centre du champ de bataille et sur la droite autrichienne très calme, calme, calme, zzzzzz.....

To be continued....

Les hongrois L1 et les Uhlans L2 chargés par du V. Aïe ça pique!

Ce samedi, nous avons vu s'affronter une armée franco-polono-saxonne et une armée austro hongroise, sur une bien belle table de jeu (voir article précédent). Jean Pierre Le Vicelard, et Seb Le Canaillou commandaient les français et Didier Le Gourmand et Ma Pomme (MP sont aussi mes initiales - un peu comme EM et Emmanuel Macron) commandions nos troupes préférées, les austro hongrois (ça gagne rarement mais j'adore cette armée – mon côté maso certainement).

Comme nous découvrions ce nouveau mélange, liste d'armées connues et déjà jouées sur table de jeu plus petite que d'habitude, notre seigneur en calcul et maître es ordre de bataille (Le Vicelard) a revu les aptitudes des troupes en présence.

Pour ceux qui ne connaissent pas "Vive L'empereur", c'est un peu comme « Les Aigles ». Les forces des troupes dépendent principalement de leur classe, qui sont décomposées comme suit (de plus faible au plus fort) :

Irrégulier (I), Milice (M), Conscrit (C), Ligne2 (L2), Ligne1 (L1), Vétéran (V), Elite(E), Garde (G), Vieille Garde (VG).

Chaque gap entre ces valeurs rapportent des bonus pour les tests de charges et les calculs de combats qui vont de +1 à +2 par écart (ce qui n'est pas négligeable, loin de là).

Donc pour faire tout rentrer sur notre table, Le Vicelard, a passé une division française entière en classe E/V (le fait d'avoir 2 valeurs vient du fait que les bataillons ont des troupes de ligne et des troupes d'élite – voltigeurs et grenadiers). Dans nos parties « classiques » les bataillons français sont V/L1. La différence est énorme. Car côté autrichiens tout est resté en L1 (pour les troupes hongroises) et L2 (pour les troupes allemandes), sauf pour 3 malheureux bataillons de grenadiers et 2 rgts de cavalerie qui étaient respectivement E et V.

On n'a pas vraiment estimé la différence lors de la présentation des listes, mais je peux vous dire que lors de nos combats on a bien senti la différence (et nos fesses dodues aussi). Autant vous dire que ce fut une boucherie, que je qualifierai de chevaline pour la cavalerie autrichienne classé L1.

Bref, Le gourmand et ma pomme, on a bien mangé à midi, et on a trinqué le reste de la journée sur la table de jeu.

Je vous conterai plus en détail les combats qui ont eu lieu sur cette table. Attention : âmes sensibles s'abstenir.

To be continued....

La table de jeu. Simple et efficace... et jouable.

Ce samedi, nous nous sommes retrouvés pour jouer notre toute 1ere partie de Vive L'empereur, sans notre doyen, JJ, qui préfère trainer ces guêtres de grenadier sur les chemin de randonnée en Bretagne, un pays où jouer au napo à l'air aussi simple qu'un acte de succession chez le notaire (et je sais de quoi je cause!).

Nous étions 4, plus notre hote Olivier, qui a encore réussi à nous obtenir la salle dans laquelle on joue depuis environ 3 ou 4 ans à un prix défiant toute concurrence (en fait c'est gratos).

En l'absence de JJ, la question était de savoir comment on s'en sortirait en termes de décors et de disponibilité de figurines, vu que jusque là, le vieux grigou fournissait environ 75% de tout ça à chaque baston.

Coté figurines : Avec une armée d'austro hongrois fournie par Dider et ma pomme, et une armée Franco-polonaise, assaisonnée de 2 tout nouveaux bataillons de saxons fournie par Seb, Didier et ma pomme, on avait assez pour aligner presque 7000pts de budget par côté (il faudra tout de même prévoir de la cav lourde côté français, et peut-être coté autrichien aussi).

Coté décors : les maisons et les arbres ont été fournis et confectionnés principalement par Seb, et un peu par ma pomme. Pour les arbres, j'ai une petite idée pour améliorer ça pour la prochaine baston, mais patience... Coté colline, j'ai fait ça rapidos en 4 jours, précédant ce samedi mémorable. J'en fera certainement d'autres pour la prochaine baston, qui seront moins « carrés ». Pour les routes, Didier nous a sortis celles qu'il cachait depuis longtemps dans ces tiroirs. Franchement, je comprends pas qu'on ne les ait pas utilisé plus tôt, elles sont superbes. Peut-être que JJ à la réponse (lol).Les nappes sortent de chez moi. Pour les supports, j'ai trimballé 6 plaques de 60x180 cm avec les tréteaux associés (12 tréteaux quand même), pour voir à mon arrivée que.... les 4 sbires avaient installé les tables présentes dans la salle. Mais pourquoi on n'a pas fait ça plus tôt ? Il y a bien une table qui est plus haute que les autres, mais il suffit de valider le fait qu'il s'agit d'un plateau (genre pratzen) et le tour est joué. Ca nous donne plein d'options pour les prochaines bastons.

Bref, pour conclure cette présentation, on s'en ait vraiment bien sorti, et je suis sûr que JJ va baver d'envie devant les photos qu'on va lui envoyer (à quand le déménagement dans le sens inverse pour nous rejoindre, JJ?)

Pour ce qui est de la partie, je vous ferai d'autres articles racontant les combats épiques que nous avons vu ou subit, c'est selon, (et les fesses rouges qui en découlent), dans les jours à venir (dés que j'aurai réglé toutes mes galères actuelles).

Ah j'oubliais, en propos de galère : en plus de trimballer des plaques et tréteaux pour rien, j'ai ma voiture qui m'a lâché au retour. Quand t'es maudit, t'es maudit mon pote ! Mais bon, faut espérer que ce ne soit pas trop grave (tant qu'il y a de la vie...)

To be continued...

CALPE, à peindre, c'est le pied!

Depuis que notre maître es stratégie impériale et docteur es dés pipés, JJ le bienheureux, a décidé de s'exiler fiscalement (faut pas nous faire croire...) vers la Bretagne et son soi disant climat exceptionnel, un dilemme s'est emparé de notre petit village d'irréductibles sudistes : avec quoi qu'on va jouer, vu que JJ a la plupart des figs de français qu'on utilise ?

Depuis plusieurs mois, on s'emploie a peindre pas mal de troupes françaises, voire anglaises (petit clin d'oeil à JP qui a du pain sur la planche à ce niveau, je crois).

Pour ma part j'ai quelques bataillons français. Mais histoire de varier les plaisirs, je leur ai collé quelques nations originales avec notamment les polonais (voir articles précédents).

Derniers travaux finis, voici les saxons. J'ai donc peints 2 bataillons de cette nation, qui ont participé à la bataille de Wagram sous les ordres d'un béarnais (on est chauvin, ou on l'est pas!), le maréchal Bernadotte (brigade Lecoq). Ce simple nom pourrait faire l'objet d'un article à part entière, tant il est clivant (en voilà un mot à la mode, que personne n'utilisait encore au siècle dernier).

Ces braves saxons ont fait partie des fameuses troupes qui, après avoir pris du plomb plein la figure par les autrichiens, au soir du 1er jour de la bataille, lors de l'attaque de Deutch-Wagram (et oui, encore une bataille qui porte pas le nom exact du village où elle a eu lieu), s'en sont aussi pris plein les fesses par leurs alliés, qui, dans l'obscurité, voyant des uniformes blancs et entendant causer teutons, les ont pris pour des autrichiens. De quoi vous démotiver à tout jamais (d'ailleurs, on peut pas dire qu'ils ont été transcendants au 2eme jour de la bataille).

Coté figs, j'ai choisi une marque nouvelle pour moi : CALPE. Franchement, c'est du haut niveau. Postures variées, gravures parfaites, prix dans la moyenne (et en plus c'est du plomb).

Pour les drapeaux, j'en ai déjà parlé dans le dernier article.

Quelques photos vous montreront les énergumènes. Ce coup-ci, j'ai un peu manqué de motivation sur l'application portée sur la peinture, et j'ai opté sur quelques brossages à sec, que je n'affectionne vraiment pas. Mais que voulez-vous, faut savoir se forcer de temps en temps.

Allez je vous laisse,. Prochaine étape : on retourne sur du cannasson monté.

To be continued...

Bon, du coup, vous savez ce que je peints actuellement.

Pour tous ceux qui aiment les beaux drapeaux qui en jettent, qui claquent et qui font de belles tables et de belles armées, la solution est souvent GMB design. Et beh moi, j'ai changé, car pour le prix de 2 GMB design j'ai obtenus 4 drapeaux chez un fournisseur espinguin, Adolfo Ramos (http://flags.adolforamos.com/index.php). 
La différence par rapport à GMB (à part le prix, qui est la plus importante) c'est le support. GMB est "plus pastifié" et semble de meilleure qualité (on verra avec le temps) que A. Ramos, qui sont des drapeaux papier. Mais du papier de qualité, et au final on n'y voit aucune différence. Et vu le prix, on a moins de scrupules si, à l'avenir, on veut changer son drapeau pour un autre régiment.
De plus il y a du choix, puisqu'ils proposent aussi les drapeaux montés (pour les grosses feignasses qu'on est parfois).
Petit conseil, pour du 28mm, prendre du 30mm plutôt que du 25, ça claquera plus sur vos tables.
Allez j'y retourne, car il faut d'autres figs pour accompagner ces beaux drapeaux.
To be continued...