Qu'est ce que je vais faire de ces deux inconnues? Z'avez une idée ?

On revient très vite, avec des figs et d'autres choses, et surtout dés que je me serai occupé des deux trucs (qu'on voit sur la photo) que le Père-Noël m'a laissé au pied de la cheminée,o sur une peau de bête.
Un bon Noël à tous!

Les bataillons de Jean-Pierre. En ligne de mire: les jeunes moscovites

Bordeaux, ce samedi 10 décembre : dernière baston Napo de l'année 2016 pour nous.

On avait donc concocté une jolie empoignade permettant à mes Autrichiens de sortir de leur vacances et de s'associer aux tout nouveaux russkoffs de JJ pour affronter les célèbres Jean-Pierre et Hervé au commandement des troupes françaises.

7500 pts environ, de budget par armée, sans bonus ni malus. Autant dire que ça fait du monde sur la table.

Cette dernière était constitué de 2 collines, et d'un très gros village sur notre aile gauche.

A « Vive l'Empereur » (comme dans beaucoup de règles), le placement initial est quasiment impardonnable et irrattrapable si vous vous trompé. JJ, Pascal (un nouveau venu sur le 28mm Napo) et ma pomme avions un peu négliger ce vieil adage et nous en avons fait les frais.

Après des « grandes discussions » côté allié où chacun essayait de faire valoir son expérience, nous avons donc décider de confier à Pascal ce que nous estimions notre force de frappe à savoir 16 bataillons (dont 3 d'Elite), 2 batterie (dont une de 12£) et 3 très gros rgts de cav (tous en Vétérans.

Le centre commandé par ma pomme ne devait qu'encaisser les potentielles attaques ennemies (qui furent potentielles toute la partie). Notre droite occupée par JJ avec ces russkoffs devait bloquer toutes les attaques ennemies dirigées par Jean-Pierre, à la tête d'une ou deux grosses divisions d'infanterie et de la cavalerie lourde française (du très lourd, du très gros et du très costaud...).

Autant le dire tout de suite, on a pris cher.

Notre gauche s'est emberlificotée au milieu du village où Hervé à résister avec un seul et pauvre bataillon de léger, bien soutenu par des batteries de 8£ et quelques bataillons et régts en attente à la sortie du village. Sans compter qu'avancer dans un village et oublier de lancer un ordre de charge, beh ça tue !

Plus à gauche notre cavalerie autrichienne devait certainement avoir des plaques d'immatriculation avec des chiffres pairs et n'a donc jamais pu venir menacer l'aile droite française. De plus, Hervé nous a envoyé 2 misérables escadrons de chevaulégers qui nous ont bien emm..... Bien joué ma poule !

Notre force de frappe bloquée, ne restait plus qu'à attendre le choc côté droit, vu que le centre s'était endormi, et ne se réveillera qu'en 2017 (y'avait bien longtemps que je n'avais pas joué une partie sans lancer la moindre charge, j'en ai encore des fourmis plein les dés...).

En fait de choc on a pas été déçu (d'un autre côté, de la part de Jean-Pierre, le contraire nous aurait surpris).

Il a explosé une batterie de 6£ autrichienne, venue là en soutien, avec de l'infanterie (fallait oser), et le reste de ces bataillons est venu embrocher les bleus russkoffs restés malheureusement et amorphiquement en carré sur leur colline (là aussi, ça tue!).

Tous ces gentils slaves reculants sous les coups de Jean-Pierre directement dans 2 rgts de cav autrichiennes venus là pour combler les brèches. Un beau foutoir, et un trou béant dans notre ligne.

Le mal était fait, et la partie était perdue.

Ne restait plus qu'à rassembler minablement nos troupes toujours vivantes, et à rentrer dans nos pénates (dans le brouillard de décembre), où notre mauvaise foi habituelle nous fera conter nos exploits de guerriers fiers et braves, aux multiples cicatrices, preuves de notre courage...

Mais, 2017 saura arriver vite et alors, mes chers Hervé et Jean-Pierre, la revanche sera terrible !

To be continued...

Le Fameux tableau de Meissonier. Tout le monde le connait.

Tout le monde connait le tableau représentant la bataille de Friedland ( 14 juin 1807) de JL Meissonier, représentant les cuir français saluant leur leader vénéré. Et ben, je vous le donne en mille (émile), on a assisté à la même scéne (ou quasiment) pas plus tard que cet aprés midi, lors de notre dernière baston "Vive l'Empereur" qui a lieu dans l'antre du club Historine à Bordeaux (en fait, à Floirac, banlieue bordelaise). A ce propos, merci à Jacques et au club pour le prêt de la salle.
Je vous laisse regarder notre vénéré Jean-Pierre devant lequel ses cuirrassiers français saluent, tel leur ancêtres devant Napoléon.
Comme quoi, on n'invente rien. L'histoire ne fait que se répéter.
D'ailleurs la bataille que nous avons jouée a un peu ressemblé (en termes de résultats) à Friedland. Mais je vous conterai ça dés que je serai remis de ce voyage dans le brouillard complet (du vrai brouillard, pas de la fatigue éthylique), à part une éclaricie de trés trés courte durée, puisque j'ai fait un photomaton en entrant sur la rocade bordelaise (à moins qu'il ne s'agisse du flash d'un radar... mais non, c'est impossible, je suis un conducteur, que dis-je, un pilote hors pair).
To be continued...

Le fameux 7eme régiment (de Lasalle). Vous avez vu plus simple?

Quand on peint des hussards, en 28mm (et certainement encore plus en 15mm), vient toujours la question : comment peindre, avec un minimum de détail, la sabretache ?

Une solution : prendre la livrée fin d'empire et souvent un simple numéro suffit (je vous mets la photo du 7eme... plus simple y'a pas!).

Petit inconvénient pour les hussards que je peints en ce moment : je les peint en version 1795. Et à cette époque l'empire n'existait pas encore (même si je pense que le petit tondu avait déjà cette idée derrière la tête!) et donc les sabretaches étaient.... comment dirais-je... bigarées des toutes les couleurs. Certains avaient des bonnets phrygiens, d'autres des couronnes, d'autres encore le numéro du régiment dans un tout petit cercle blanc.

Donc j'ai un peu galéré, et puis la fulgurance : tracer les détails au crayon à papier critérium mine super fine. Du coup tout devient plus facile (bon, tout est relatif, on parle quand même d'une sabretache de 5mm sur 6 environ).

Quelques taches de peinture marron (pour l'espèce de manche de hache, si quelqu'un sait comment ça s'appelle...), 2 petits ronds blancs, quelques pétouilles vertes pour les rameaux et le tour est joué. J'en suis assez satisfait (comme les bleus face aux AllBlacks après une 10eme défaite consécutive contre eux. Comme quoi, on peut se satisfaire de peu!), mais je le ferai pas à tous mes régiments.

Bon allez j'y retourne, j'ai encore la moitié du régiment à peindre !

To be continued...

.. et à la fin, grosse migraine. Allez! Aspirine pour tout le monde!

Austerlitz. Quelle bataille, et que de questions auxquelles les réponses arrivent de plus en plus.

Vous l'avez compris, j'ai lu l'excellent « AUSTERLITZ, Napoleon, L'Europe et la Russie », du non moins excellent Oleg Sokolov (historien et reconstitueur célèbre), et j'ai vraiment bien aimé. J'aime beaucoup la façon d'écrire de ce spécialiste, qui ne se base que sur des documents « contemporains », c'est à dire des correspondances (pour la plupart) écrites au moment des faits (voire quelques jours avant ou aprés) et non pas sur des écrits datant de plusieurs années aprés, comme les mémoires d'untel, ou d'un autre, ou du genre « ce qu'a dit Napo, le soir d'austerlitz, sur sa cuvette de toilettes, à l'abri des regards autrichiens, alors qu'il avait la courante » écrite par Toto général de son bureau, n'ayant pas vu Austerlitz ailleurs que sur une carte !

 

Donc du très bon dans ce livre, avec beaucoup de remise dans l'ordre notamment sur le soi disant plan d'attaque de Napo prévu longtemps à l'avance, légende totale, donnée par napo en personne dans ces mémoires bien des années plus tard.

D'ailleurs je vous mets en copie le plan d'attaque écrit la veille de la bataille, où on comprends bien que l'attaque du flanc des colonnes d'attaques russes a été décidé en pleine bataille (puisqu’il est écrit que Soult devait attaquer la droite en avant, c'est à dire de la droite vers la gauche – exactement l'inverse de ce qui a été fait).

Je mets également le plan allié : alors là, c'est du grand art. Imaginez ce texte écrit en allemand et donné aux russes. Déjà en Français, on comprends pas grand chose à qui doit faire quoi et quand et où, je vous laisse imaginer pour des russkofs, à la limite de l'âge de la retraite, qui préféraient s'enfiler une rasade de vodka, plutot qu'un état exhaustif de tous les villages entourant le Pratzen !

 

Il y a également dans ce livre (et c'est certainement, le plus intérressant) toute la description de l'avant Austerlitz, les pourparlers entre nations, en vue d'arriver à cette guerre, les attitudes des divers dirigeants européens, etc...

Plein de bon trucs très intéressants, qui se laissent lire très facilement.

Allez, je vous laisse et vous souhaite bonne lecture !

To be continued...