Didier et JP ont abandonné leur centre. Trop beau pour être honnête!

Retour sur notre baston (déculottée) pour vous montrer d'autres photos du massacre.

On voit bien sur les images de notre reporter, envoyé spécial, le centre ennemi, complètement désertée, notre aile gauche (au centre de notre côté de table) bien verrouillée par Hervé, et notre aile droite amorphe par la force des choses.

D'autres images à suivre (beh oui, sur ce blog, on est limité à 5 images par article : la sélection est drastique).

To be continued...

Les belligérants. Hervé le nouveau, buchent vite fait les règles!

Quelle baston... et quelle déculottée.

C'est le résumé de la baston qu'on a joué le weekend dernier dans le repère de nos amis d'Historine, club historique et légendaire de la capitale d'un potentiel futu président de la république, plus simplement, Bordeaux. Un très grand merci à Jacques et Bruno, pour nous avoir laisser leur salle, qui regorgent de trésors (dont on saura très certainement faire usage lors de notre prochaine venue).

Revenons à notre baston :

La table de jeu (environ 5m sur 2m) avait été tirée aux dés, et se composait donc de collines et d e villages sur chaque bord, 1 ou 2 bois par ci par là, et un immense centre vide de tout, genre cerveau de Nabilla.

D'un coté du ring, JP commandait une force britanniques, associé au diable de Didier, qui lui dirigeait une troupe suédoise (magnifiquement peinte par lui même).

Dans l'autre coin du ring se trouvait JJ l'espiègle, à la tête d'une infanterie danoise et quelques rgts de cav légères françaises, Hervé le bizu, dernier arrivé dans la bande auquel on avait attribuée une division française avec des bataillons de la garde, et ma pomme, dirigeant des bataillons wurtembourgeois, soutenus par de la cav française bien lourde (cuir, carabiniers et dragons + 2 escadrns de hussards).

Vu la physionomie de la table, on a établi un plan « aux petits oignons » :

• JJ, tu prends l'aile droite, tu fonces à droite du village, tu débordes leur gauche et tu te rabats. Moi (ma pomme), je suis à ta gauche, à la gauche du village, et je te suis en échelon pour écrabouiller leur aile gauche. Hervé, tu prends le centre de la table et tu protèges donc notre gauche pour éviter d'être déborder ».

Vous aurez compris qu'on avait délibérément abandonner notre bord gauche de la table.

Petit hic, JP le féroce a certainement envoyé un espion chez nous, car il avait placé toute sa troupe britannique sur notre coté droit (là où on devait lancer le maximum d'impacts). Des bataillons anglais sur 2 lignes soutenus par 2 batteries d'artilleries, autant dire qu'on avait en face de nous la force de frappe d'un destroyer russe !

Didier était lui, placé complètement à l'opposé de JP. Vous l’aurez donc compris, le centre allié (nos ennemis) était aussi désert que le cahier des idées originales des futurs candidats de la présidentielle 2017 !

Les danois se lançant donc dans la contemplation de leur pieds, nous avons donc décidé de vider le village de notre droite de toute troupes ennemies. Objectif en grande partie atteint, mais aucun bénéfice ni utilité pour la bataille.

Sur notre centre, nous décidions d’essayer de faire passer notre cavalerie devant notre infanterie, pour occuper le centre ennemi et donc leur infliger une menace certaine. Autant le dire tout de suite, ça a méchamment foiré. On s'est (je me suis) complètement emmêlé les pinceaux, et j'ai mis un temps énorme à manoeuvrer, tourner, tournoiller, reculer, avancer, pour faire passer ces put*** de canassons dans la plaine. Pendant que toutes ces gesticulations avaient lieu, Didier ramenait dare dare les plus fortes de ces troupes sur cette zone (2 rgt de cav de la garde notamment),pendant que le reste de ses troupes essayaient d'enfoncer notre gauche, la division d'Hervé. Ce dernier a parfaitement tenue son rang en maintenant à distance les suédois aventureux qui n'avancèrent quasiment pas.

Par contre au centre, nos petits cavaliers en ont pris plein la poire (charge + canon = cocktail aussi dangereux qu'un punch bien frais en été). Notre droite bloqué, notre centre enfoncé, il ne nous restait plus qu'à rempiler nos gaules, ramasser nos chicots éparpillés sur le champs de bataille, et nous en retourner dans nos pénates, notre virilité entre les jambes.

Bravo à Didier et JP, qui peuvent leur Shulmeister (je reviens toujours pas de leur placement plus que osé). JJ et Hervé, désolé pour cette pitoyable prestation. Mais comme je dis à chaque fois (et trop souvent par ailleurs) : « On les aura la prochaine fois ! »

Dans de futurs articles d'autres photos du massacre seront postés.

En attendant, je vais réviser mes listes d'armées, et je le dis : la prochaine fois je gagne ! Qu'on se le dise !

To be continued....

 

Vue depuis le bord sud-est du diorama. Le ruisseau, c'est le Russbach!

J'ai enfin trouvé quelques moments pour bien avancer les plaques de décor de mon projet Wagram. Chacune mesure 60x60 cm. Je suis pas trop mécontent du résultat, jusque là. Il reste encore 5 plaques identiques à faire (tout de même!), dont les premières avec la montée vers le plateau de Neusiedl (aile droite française). Mais je crois avoir trouver la bonne technique pour le sculptage (ça se dit ça?) de la rivière, le traçage des routes, et surtout l'uniformité du flocage. Et oui, quand tu fais toi-même ton flocage, les couleurs sont parfois pas toujours parfaitement identiques. Après beaucoup de recherches et de test, j'ai enfin trouvé la bonne couleur de bombe de peinture pour corriger ces écarts. J'entends déjà les puristes me vendre la qualité et les bienfaits de l'aérographe. J'en doute pas, mais au prix d'un aérographe complet, au temps passé au nettoyage, et à maitriser la technique, je ne suis pas sûr que l'investissement en vaut la chandelle !

Qu'est-ce que vous voulez, on se refait pas, et plus on vieillit, plus on est réticents aux nouveautés (sauf dans certains domaines que la décence et le jeune âge de certains internautes ne me permettent pas de détailler ici).

Mais, qu'entends-je ? Ne serais-ce pas un bataillon de légers français qui attends sa peinture ? Allez j'y retourne.

To be continued...

Ils sont que 4, mais c'est pas des commodes! Et ils sont bien armés.

Non, non, ce ne sont pas des choux de Bruxelles. Non, en fait, il s'agit d'un canon de 6£ français, avec ces artilleurs, mais en 28mm (beh oui, vous vous imaginez peindre un vrai canon avec un pinceau taille 00, sans dec!).

Donc voici ma dernière peinture. C'est du Warlord Games (WG pour les intimes). La gravure est assez bonne (c'est du métal) et ça couche très bien avec du Victrix français (et oui, c'est bien connu, les français couche toujours avec des canons!).

Peut-être que cette bande sera de sortie dans quelques weekends pour une prochaine baston.

En attendant, je vais éplucher les nombreuses photos que j'ai prises lors du salon de la figurine de Blagnac (Championnats du Sud-Ouest, rien que ça). Des figs superbes et une excellente ambiance. Ça ma donné des idées pour les prochaines éditions.

To be continued....

Chair bronzée à gauche et les touches blanches à droite.

Depuis longtemps, Didier, le grand Didier me questionnais sur ma façon de peindre les faces (d'ahuris) de mes figurines.
Voici donc un tuto, viteuf, avec quelques photos à l'appui;
1ere photo, de la gauche vers la droite:
1= sous couche noire. vallejo.
2= base chair de chez Vallejo (ou prince august, c'est pareil). N° 17 - P815. On peut aussi utiliser du beige rouge (n°36 - P804), pour une peau un peu plus tanée. Laisser les yeux et leur pourtour en noir (ça représentera l'ombre qu'on a tous autour de l'oeil).
3= lavis marron foncé. Plusieurs lavis possible selon vos goûts. Ici c'est du army painter soft tone, mais en pots de 20ml (plus dilué, et donc plus facile à travailler).
2eme photo, toujours de la gauche vers la droite:
1 - peindre les reliefs en chair bronzée (n°20 - P845).
2 - nouvelle touche sur les parties les plus saillantes (pommettes, nez, menton, quelques parties du front, etc...) en chair claire (n°6 - P928). Si vous trouvez que c'est trop clair (mal proportionné, ça peut faire "face de craie"), rajouter une pointe de chair bronzée.
3 - ultime touche: mélange chair claire + blanc pur (peu importe la marque), sur les parties qui prennent la lumière (ici le front, les ronds des narines, le bout de l'arête du nez, une pointe sur les pomettes, etc...). Faire le "blanc des yeux avec cette couleur (le blanc des yeux n'est jamais vraiment blanc, et surtout pas blanc pur, sauf dans les films de vampires).
Et voili, voiça, à cette échelle c'est nettement suffisant. Sans compter que vous allez certainement vernir l'ensemble ce qui va estomper un peu les trop forts contrastes.
Aprés, comme on dit, c'est en forgeant qu'on fabrique des épées (comme dirait le roi Arthur devant Excalibur), et donc chacun trouvera petit à petit sa technique bien à lui.
Et bien évidemment, d'une figurine mal gravée, vous n'en ferez pas un top modèle, ni une buste de concours (ici, ce sont des têtes plastiques de chez Victrix).
Bon, j'y retourne. Y'a la biffe française qui attends sa dernière couche.
To be continued...