Seb fignole ses troupes. Olivier (à gauche) reste zen...

Suite de notre baston du 18 juin, en commençant par l'aile gauche Autrichienne.

Sur cette aile, comme dit précédemment, notre général revenant (ça faisait un bail qu'on a avait pas vu Seb Jevoudikeçapass sur une baston Napo), avait pour mission de bloquer toute tentative de passage de la part des Français, avec possibilité si l'occasion se présentait de prendre la colline et d'y placer une batterie d'artillerie.

En face , Olivier, quelque peu timoré avait certainement la même mission, et du coup, estresté un peu timide sur les premiers tours de la partie.

Ni une, ni deux, Jevoudikeçapass a donc investi la colline avec sa cavalerie (1 régt de chevau léger à 7 escadrons, et 1 régt de dragons à 5 esc, le tout classé Ligne 1 – L1 pour les adeptes de « Vive l'Empereur »).

Ne voyant pas de mouvement plus belliqueux que ça, de la part d'Olivier, Jevoudikeçapass, s'est donc mis en tête de tourner la droite française en traversant le village à l'extrème gauche de la table. Voilà donc 2 régt de cav qui se place sur la gauche, avec quelues bataillons d'infanterie allemandes qui arrivent en soutien.

Olivier, voyant l'enthousiasme de Jevoudikeçapass, et connaissant bien la bête, a donc formé un bataillon en ligne sur son extrême droite, appuyé sur un bord de table et sur un bois, et a fais replier son frêle régt de Hussard, un peu isolé sur ce côté. Il a également ordonner à 2 atre régt de cavalerie (Lancier Rouges- 3 esc- + lancier de la Vistule -3esc) de venir sur cette aile, au cas où des fois que !

Jevoudikeçapass, persuadé de la faiblesse d'une simple ligne d’infanterie s'est alors précipité dans un charge avec l erégt de dragons en colonne et 2 esc séparés de chevau légers. Bien mal lui en a pris. JP et ma pomme sommes resté comme 2 ronds de flancs devant cette manœuvre, et ce n'est pas faute de lui avoir répété et répété « contre une ligne, tu passera pas : tu vas prendre le tir de 18 figs à bout portant » (ce qui, dans cette règle se traduit plus couramment par « Boucherie ».

Voilà donc nos 3 unités de cav arrétées net (les dragons en repli, les chevau léger en retraite) et la ligne intacte. Les yeux de notre Jevoudikaçapass avaient atteint à peu prés le diamètre de Jupiter, devant ce résultat, et ce n'est pas la lecture et relecture de la règles et de tous ces alinéas qui allait changer quoi que ce soit. L'attaque (tout du moins lma première) avait échouée. Il auait fallu travaillé un peu plus la ligne adverse, et venir l’attaquer avec un bataillon d'infanterie associé à la cav. Certes cela aurait plus un ou deux tours supplémentaires, mais une bonnes parties des forces adverses aurait été réquisitionné, et, calcul fait, il y avait une bonne chance de crever cette ligne.

Quelques tours plus tard, remis leurs émotions, Olivier et Jevoudikaçapass, se retrouve sur la colline. Cette fois-ci, c'est Olivier qui avance bon train et vient menacer notre gauche. De plus, il a réussi à installer une batterie de 8£, qui a copieusement arrosé le centre autrichien de JP (on y reviendra). Ordre à Jevoudikaçapass, de déloger le Landais de cette colline, sans quoi, la journée aurait été un gros échec pour Seb, roi de la charge et des canons (et pas roi de bayonne et des couillons , comme le dit la chanson). Une bonne charge des bataillons allemands (L2 malgré tout), bien soutenus, et bien appuyés, a fait « explosé » un bataillon français qui a dégager dans ces autres unités et a mis un sacré bazard dans les troupes françaises. Le temps nous a manqué pour continuer, mais on peu penser que , suite à cette charge, la colline aurait probablement lâché et que nos troupes auraient pris à termes la droite française.

En tous cas, merci Seb, pour ce moment de franche rigolade, où l'entêtement a fini par payer (mais à quel prix). Ça m'a rappelé ces gamins, à qui on répète « Attention ça brule », mais qui sont persuadé que ça ne leur fera pas mal. Sacré Seb.

Sur l'autre aile, (l'aile droite française) une toute autre histoire était raconté. Ais cela fera l'objet d'un autre article.

To be continued...

L'aire de jeu. Regardez bien le village au 1er plan: il va bouger!

Hasard du calendrier :

Ce 18 juin (date anniversaire d'une défaite Française dont je tairai le nom, par respect pour les anciens!), il y avait l'Autriche et la Hongrie qui jouaient chacune de leur côté un match de l'Euro 2016. Nous, en bon participant à cet événement planétaire (et qui nous casse les b... aux alentours des stades, quand on veut tranquillement aller ou rentrer du boulot), nous avions organisé une bonne vielle baston Napo, où se retrouvaient alignés une armée austro hongroise contre une armée française.

Il ne s'agissait ni plus ni moins de la revanche de la baston du mois précédent, où JP le bordeluche, Christophe le Pruneau agenais, et ma pomme avions pris une belle fessée par nos ennemis du jour (et non moins amis camarades), Didier et Olivier, les 2 géants landais, et JJ le palois, roi de la magouille et du tour de magie avec un D6.

Sur ce coup ci, Christophe pris par des devoirs extra conjugaux (le boulot c'est extra conjugal non?), et Didier pris par un boulot conjugal (la kermesse de l'école c'est conjugal non?), n'ont pas pu participer. JP et moi-même, avide de remettre les compteurs à zéro, avions donc pris comme associé, Sébastien (autre Bordeluche, plus communément appelé Seb Jevoudikeçapass), réputé pour sa tendance obsessionnelle à charger tout ce qui traine devant lui (le coffre de sa bagnole, un caddie plein de bières, un fusil de reconstitution « guerre de sécession », voire un bataillon de ligne Français – on y reviendra plus tard).

En face, en digne remplaçant de Didier (présent toutefois en tant qu'arbitre impartial – à ce qu'il dit- une bonne partie de la baston), JJ et Olivier avaient fait du coaching et avaient recruté Sébastien le palois, grand spécialiste des mouvements de troupes (car reconstitueur napo à l'échelle 1/1, à temps perdu).

Bref, de la graine de champion à tous les niveaux pour une baston épique.

Pour la table de jeu, une fois n'est pas coutume, tout (ou une partie) des décors a été placé sur tirage au sort, ce qui a un petit peu, avantagé l'austro Hongrois (ceci étant, on a vu un village passer d'un côté de table à l'autre, grâce, là encore, aux incommensurables qualités de magicien de JJ).

Coté français, Olivier se chargeait de l'aile droite, JJ du centre et Sébastien de l'aile gauche. Respectivement, en face d'eux se trouvaient Seb Jevoudikeçapass (aile gauche ostrogothe donc) JP au centre, et ma pomme sur notre aile droite.

Les prochains articles vous décriront les empoignades, zone par zone, pour vous conter cette belle journée de juin.

Avant tout, encore une fois, un grand merci à Olivier, pour la salle, à sa dulcinée pour une tarte dont elle seule a le secret, et à Didier pour le désormais traditionnel Pastis patissier, qui réconcilie tout le monde à l’heure du café de midi !

To be continued...

Le numéro qu'il vous faut... si vous aimez les hussards, bien sûr!

Plutôt étrange ce titre non ? ça vient d'un de mes anciens chefs, lorsque je travaillais encore sous les drapeaux, au pied des avions de chasse, rapides et bien armés, et correspondait à quelqu'un qui faisait beaucoup de chose, surtout ce qu'il n'était pas sensé faire (et souvent pas très bien, par ailleurs)!

Quel rapport avec le 1er empire ? Du calme, j'explique.

J'ai récemment acheté 3 boites de hussards français de chez Perry, en vue de reconstituer la cavalerie de Montbrun, du corps de Davout (celui qui s'est frité sur Magrafneusiedl). J'ai donc en vue, de peindre le 5eme et le 7eme hussards. La 3eme boite servira pour le fun (ou peut-être que je les vendrais un jour) et du coup une question se pose : quel régt de hussards choisir, pour cette 3eme boite ?

Mon abrutissement moyen m'avait fait dire dans un premier temps « Y'a quoi entre le 5eme et le 7eme hussards ? Beh , le 6eme, patate ! » me répondit ma fille (aucun respect pour les anciens, je vous jure!).

A la même période, hasard de mes déambulations chez mon libraire, je tombe sur le « Napoléon 1er Hors séries n° 24 » dédié aux hussards. Ni une, ni deux (débile cette expression : pourquoi pas ni trois ni quatre?), je l'achète espérant trouver les couleurs flamboyantes et chatoyantes de ce 6eme régt. Et là, je tombe de cul, suite à un article hors série lui aussi!

Les hussards savent combattre autre chose que de la cavalerie, de l'infanterie, ou de l'artillerie (je parle de combat, pas de reconnaissance). Tel le pilote de char, dans l'aviation sous marine, ils savent aussi attaquer... les navires de guerre (oui, oui, vous avez bien compris, les bateaux).

En effet, en 1795, un escadron du 8eme rgt de hussards a attaqué et a vaincu une flotte hollandaise, au nord de Amsterdam, qui devait rejoindre l'Angleterre. Bon, ok, les bateaux était pris dans la glace, mais quand même, il faut en avoir parfois non (comme dirait madame Odette, la groupie de JJ) ?

Mon choix était fait (et tant pis pour ma fillote), je peindrai cette dernière boite Perry aux couleurs de 8eme Hussards, mais attention, version 1795 (les seuls, les vrais, les durs, les tatoués).

D'ici là, j'ai environ 10 bataillons d'infanterie française à peindre, dont une dernière livraison de Front Rank d'occase reçue pas plus tard que ce matin (du boulot jusqu'à Noël, au bas mot)

Donc comme d'hab, au boulot.

To be continued...

Il est beau le voltigeur non?

 Je voulais depuis longtemps peindre une figurine 2 fois plus grande que mes habituelles 28mm (plastique ou métal - petit clin d'oeil à JJ). J'avais donc réussi à me faire offrir une belle figurine de voltigeur suisse (ça change un peu de l'autrichien ou du bon vieux grenadier de la garde) de chez Métal Modèles. C'est une marque française, oui môssieur, qu'on se le dise. Et c'est de la trés belle gravure, oui môssieur! Et par les temps qui courent, de la trés bonne qualité, française et pas plus chère que les grandes marques espagnoles, anglaises voire russes, faut pas s'en priver, oui môssieur!
Je vous présente donc, ce voltigeur suisse, du 3eme régiment étranger, présent en Espagne (euh, je crois...), de 54mm. Quoi? Je reprends ma calculette, et je compte 2 x 28mm = 56mm. Alors pourquoi 54mm? Mystères et boules de gomme, comme on lisait autrefois dans Pif gadget (rien à voir avec le pinard).
Ceci étant, elle est vraiment 2 fois plus grande, 2 fois plus difficile à peindre, et pas 2 mais 10 fois plus longue à peindre (mais en suisse, y'a pas le feu au lac). Pour une première, je suis pas trop mécontent, même si j'ai beaucoup appris et que la prochaine sera beaucoup mieux (j'éviterai entre autres de monter certaines pièces avant de commencer à peindre, ce qui rends certains détails beaucoup plus difficiles à peindre). 

Ça va aussi beaucoup m'apporter sur certains détails qu'on ne voit sur du 28mm, mais que je vais pouvoir essayer de peindre, maintenat que je sais l'allure que ça a (notamment au niveau du fusil, ou du fourreau du sabre).

Du coup, je retourne sur nos bons vieux 28mm de chez Victrix Murawski et Perry... en attendant la livraison d'un petit colis de Front Rank, acheté d'occase. Bref, encore pas mal de figs avant de revenir sur le 54mm.
To be continued....
 

ça va pas tenir longtemps! Tout va exploser comme des popcorns!

2eme partie du CR de notre baston empirique:

Comme précédemment conté (j'adore parlé comme ça!) notre situation était plus que critique. La droite de Jean Pierre avait du mal à percer.
Et sur mon aile, 2 carrés de hongrois (dont un de grenadiers) flanqués d'un régiment de uhlans n'ont pas suffit à résister devant les charges des régiments de hussards et de chevau légers de Didier. De plus, 6 petits chasseurs certainement gonflés aux amphétamines, EPO, et autre cocktails belges ont réussi à repousser la charge de 2 bataillons complets de hongrois, sur le village. Le contrôle antidopage n'ayant rien donné (ils vont pouvoir s'aligner pour le Tour de France, ces gugusses là!), les hongrois ont du retraiter et se sont fait prendre de dos par les bataillons Wurtembourgeois venus en renfort. Une vraie boucherie chevaline, comme on dit chez les turfistes !

C'est là que nous avons décider de plier bagages, du moins ce qu'il en restait, car pris de dos à gauche, en déroute à droite, la prise du centre n'aurait rien amener de plus.

Malgré la défaite, et une certaine amertume devant le peu de récompense à notre bravoure, Christophe Jean Pierre et ma pomme nous sommes promis de remettre ça très bientôt. On les aura un jour, on les auras. Rendez-vous est pris pour une très prochaine baston, avant d'aller se dorer la pilule chacun de notre côté (si le gasoil recoule à flot, un jour...).

D'ici là, peinture peinture, mon petit Patoche. Allez au boulot.

To be continued...