projet-napo-wagram 28mm
Quand ça veut pas, ça veut pas!
Le 27/05/2016
l'aile droite... bien morne! |
Chose promise, un petit CR de bataille que nous avons livrée pas plus tard que le weekend dernier dans notre habituelle salle des combats de Cazeres sur adour. Les protagonistes étaient l'affreux JJ allié aux 2 géants landais, Didier et Olivier (notre hote), 2 affreux jojo aussi redoutables sur une table de jeu que devant un steak de 5 livres... de gros carnivores quoi ! Pour leur faire face, 3 joyeux lurons étaient alignés, telles les caricatures dans un stand de tir à la foire, à savoir Jean Pierre, bordelais de cœur et de foie (dans lequel circule quelques litres de la boisson sa ville d'origine), Christophe conteur de fleurette Agenais, mais qui sait aussi mettre quelques coups d'orties à tout ennemi perdu du mauvias de la table, et ma pomme qui avait réquisitionné toutes ces troupes autrichiennes (aidées de quelques Hongrois de la province de Didier), pour affrontés les désormais célèbres troupes françaises de JJ (aidés elles aussi des Wurtembourgeois de la maison Didounesque).
Que du classique me direz-vous . Diantre non ! Car la table avait ceci d'originale qu'elle était constitués d'un bord valloné (4 collines entourant un village au centre) et d'une plaine, on ne peut plus morne sur l'autre bord (elle aussi ponctuée d'un village quasi identique au premier). Ces 2 villages situés à égales distances de chaque camp constituaient les objectifs à prendre. Autant le dire tout tout de suite, chez les autrichiens, ce ne sont pas les villages qu'on a pris, mais des bouffes, des baffes, des charges et contrecharges, et je parle même pas des coup de canons à courte portée. Ouillouillouille, ça pique !
Situé sur notre aile droite, Jean Pierre devait prendre le village en face de lui. Son infanterie, a eu un peu de mal à se lancer. De plus, fidèle à son esprit de hussard, il n'a pu résister à charger un régiment de polacks vistuliens (voir article précédent).
Christophe, chargé du centre autrichien a du s'affairer à ralentir l'avancée de 2 régiments de cavalerie française commandée par JJ et Olivier. Il lui a suffit d'un simple escadron de hussard milicien pour assurer une menace. Quelques coups de canon venus de mon aile ont fait déguerpir tout le monde de la colline. Du coup, les lanciers rouges se sont rabattu sur le pôv JP qui s'en souviendra. Il ne restait plus qu'à monter à la charge sur cette colline avec nos bataillons, mais le temps venait à manquer, et de plus, notre situation était difficile à tenir...
To be continued...
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L'art de la retraite qui tue.
Le 24/05/2016
La colonne de cav (à droite) va charger à travers la plaine. |
JJ, le seul retraité de notre bande d'affreux, nous a fait voir toute la maîtrise qu'il a de cette noble institution (à laquelle tout bon contribuable espère arriver rapidement, histoire de passer son temps à peindre des figurines et regarder pousser sa pelouse!).
En effet lors de notre dernière baston, JJ le fourbe a subit une charge de cavalerie de la part de JP l'ogre de la gironde soutenue par Christophe, distributeur agenais de pruneaux en tout genre. JP, sabre au clair, à la tête du 4eme Cuirassier de l'archiduc Ferdinand, et du 3eme chevau légers O Reilly, était soutenu par Christophe qui de son côté menait le 3eme Hussards Archiduc Ferdinand. Leur cible n'était ni plus ni moins que le régiment des lanciers de la Vistule. Petit problème, 2 bataillons en carré flanquaient les polonais, qui en plus avaient un régiment de lanciers rouges en embuscade derrière un de ces carrés.
La charge était toutefois très bien menée, et la contre charge des Vistuliens (ça se dit, ça?) aurait du mené à un terrible choc dont notre armée autrichienne aurait enfin dû récolter les lauriers. Que nenni !
L’infâme JJ a perdu son test de charge et s'est vu infligé un ordre de retraite ! Une défaite certes, mais une terrible victoire au bout du compte puisque, les cavaliers de JP, obligés de terminer leur mouvement de charge durent subir les tirs des carrés, et, cerise sur le pastis landais (célèbre gâteau du sud ouest qui enchantent petits et grands, surtout les grands, n'est-ce pas Olive?) une charge d'opportunité (de flanc, qui plus est!) par les immondes Lanciers rouges.
Les photos témoignent de la suite des évènements, où toute la brigade de JP a dû fuir dare dare (ce qu'on appelle un « Sauve qui peut » dans notre règle napo) sous les yeux ébahis de Christophe et ma pomme qui n’avait pas tout à fait compris que c'était le début de la fin pour notre armée, sur cette baston.
Baston que je vais vous narrer dans les prochains posts. Mais patience mes petits, patience, tout vient à point, blablabla etc...
To be continued....
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Quand t'as pas de fric, tu fais du blé !
Le 16/05/2016
Pensez à peindre avant de planter. Après c'est trop tard! |
J'en suis à ma dernière touche sur mon armée autrichienne. En fait, il s'agit des attelages d'artillerie: le truc qu'on peint quand on a finit tout le reste.
Malgré ça, j'ai voulu faire des socles un peu différents. Différents ok, mais quoi faire (comme dirait la ministre du travail devant une feuille blanche avec le 1er ministre qui lui souffle dans le coup). Et en relisant pour la 216 379eme fois, le récit de la bataille de Wagram, je me suis dit « pourquoi pas tenter le blé ? Après tout c'est la saison où on le plante, non ? Et en plus, je doit payer mon 2eme tiers des impôts, et donc, du blé, j'en ai besoin... autant en planter ! (humour de contribuable de la classe soit disant aisée, au dessus de SMIC quoi!) »
J'ai donc récupéré mon vieux truc de plombier qui sert à éviter les fuites sur les raccords (si quelqu'un connait le nom qu'il me le dise), qui ressemble un peu aux cheveux de Donald Trump (dire que les USA risquent d'avoir un président avec un prénom de canard!), après un débat animé avec Hilary Clinton (la femme officielle de l'ancien président, pas celle qui tache sa robe avec sa bouche!).
J'ai auparavant, posé du mastic sur ma base et j'ai fait des trous avec un manche de pinceau, trous où viendrais coller les touffes de truc blond !
Un fois sec, direction le coiffeur, pour une coupe militaire, avec pas un poil qui sort du rang. Du mastic et les figurines sur le reste de la base, et voilà un socle original, où tout du moins qui change des autres. En plus ça nous aidera à savoir, où est la pièce de 6£, où est celle de 12£, et où est l'artillerie à cheval. Que du bonus en fait !
Maintenant que tout ça est fini, je retourne au travail sur mon décor Wagram. Y'a du flocage à poser... entre autres !
To be continued...
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Apostrophes Chapitre 6
Le 08/05/2016
C'est "Il neigeait" mais en BD, et avec un autre titre. Va comprendre! |
Bravo le medef ! Ils ont réussi à supprimer la plupart des jours fériés et donc des ponts du mois de mai, sans loi, ni grève. Trop fort ! Du coup, puisque les ponts sont en voie d'extinction cette année, je vais en rajouter.
Et oui, des ponts, il y en a plus d'un qui ont compté dans l'histoire de l'Empire.
Le premier, celui d'Arcole, ou le premier consul a, soit disant traversé, un drapeau tricolore à la main, motivant ces troupes à le suivre pour bouter l'Autrichien hors d'Italie. Soit disant, puisque certains affirme que le père Napo a fini cul par dessus tête dans la vase avoisinante, poussé par son fidèle Muiron, qui a fait ça pour le protéger et prendre une balle à sa place (il y laissera la vie, me semble-t-il).
Un autre pont qui compte est celui de la bataille d'Aspern-Essling, où les Autrichiens (encore eux, ils sont partout ces petits bonhommes), ont jeté tout et n'importe quoi dans le Danube pour briser le pont qui permettait aux renforts et à la logistique française d'arriver. Ils auraient même jeter des maisons et des moulins, vous imaginez ? Bilan, une des toutes premières fessée subie par le tondu.
Et le dernier et non des moindres : celui de la Bérézina, qui a vu passer tout et n'importe quoi, mais qui a surtout permis au reste de l'armée française (pouvait-on encore appeler ça une armée?) de traverser la Bérézina (d'où son nom). Ce qui est comique c'est que la Bérézina est une bataille victorieuse pour les français, alors que pour le commun des mortels « La Bérézina » est nommée pour décrire une situation catastrophique. Comme quoi, la campagne perdue de 1812 a laissé plus de traces que les quelques victoires de cette campagne.
Donc pour revenir au sujet du jour, c'est à dire la lecture, j'ai 2 œuvres au même titre : « Bérézina ».
Le premier est une BD, adaptation (assez fidèle, sur ce premier tome) du célèbre livre de Rambaud « Il neigeait ». Ce sont les même dessinateurs et scénariste de la trilogie la Bataille. Par contre, sur ce premier tome, je trouve les images moins impressionnantes que sur « la bataille », certainement dû au fait que la plupart des scènes sont en intérieur, et aussi, qu'on ne retranscris pas dans cette œuvre une bataille, mais plutôt, une suite d'évènements qui amènent à la retraite que tout le monde connait. A voir sur le tome 2, comment ça évolue.
2eme livre, lui aussi nommé « Bérézina ». Il s'agit là d'un livre de Sylvain Tesson, qui est défini comme aventurier, et pas du tout comme historien ou féru d'empire. L'auteur, décide en 2012, de refaire le parcours de l'armée de Napoléon (plutôt le parcours de Napo en fait, qui n'était pas exactement le même que son armée, surtout après le passage de la Bérézina), depuis Moscou jusqu'à Paris. Il choisit pour ça un side car russe (un Oural, pour les adeptes) qui est loin d'être le top du top en termes de fiabilité. Bien évidemment, pour coller à la situation en termes de conditions météo il part de Moscou en hiver bien avancé. J’étais assez sceptique sur ce livre, et j'ai été agréablement surpris, car l'auteur amène avec lui 2 russes, et nous conte chacune de ces étapes avec les descriptions de ce qu'il s'est passé en 1812 (inspiré en grande majorité des mémoires de Caulaincourt), mais soumis à quelques débats (plus ou moins alcoolisés) entre la vision russe et française de 2012. Bref, un petit livre sympa, vite lu, où l'ambiance de 1812 est assez bien retranscrite. Je vous le conseille.
Bon ceci, étant, comme le pont de l’ascension est déjà terminé, je retourne à mes pinceaux. J'ai quelques ajustages à faire avant la prochaine baston empirique du mois de mai, qui aura lieu dans quelques jours.
To be continued...
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A fond de 4eme !
Le 30/04/2016
Le trompette a le pompom rouge. Seule différence visible en Autriche. |
Ca y est ! Terminé! J'ai fini de peindre toutes les troupes que je voulais, pour mon armée autrichienne (je ne dis pas que je rajouterai pas, par ci par là, quelques escadrons ou bataillons supplémentaires voire des régiments complets en cavalerie).
Et je vous présente la dernière née : le 4eme Hussards Hessen-Homburg. Certes (j'adore commencer une phrase par « certes », ça en jette je trouve), ce regt ne fait pas partie du 4eme corps de Rosenberg (je vous rappelle que le sujet du diorama wagram est la zone où le 4eme corps à pris en pleine poire l'aile droite française – suivez, sinon on va pas y arriver), mais de l'avant garde de Nordmann. Pour faire un petit rappel de la bataille, l'avant garde était située proche du Danube (aux alentours d'Essling), et s'est replié en partie, sur l'extrème gauche du dispositif autrichien (10 km plus loin – et oui, la baston Wagram, y'a de la surface!). C'est là que le 4eme Hussards est venu faire quelques charges contre la droite du corps de Davout, mais s'est fait gentiment renvoyer à leurs chères études par la cavalerie de Grouchy (que je vais peindre dans quelques semaines, dés que ma commande arrivera – Olivier si tu me lis...), qui était en soutien sur l’extrême droite (l'endroit sur la carte, pas les déviances politiques...) du 3eme corps de Davout.
Les hussards Hessen Homburg est un des plus célèbres régiments autrichiens, et est présent dans la plupart des batailles où les autrichiens ont participé (sauf à Marengo...c'est d'ailleurs étrange...). C'est donc une troupe qui est classée en Vétéran sur notre règle, et ça, c'est tout bonnard !
Petite coïncidence : c'est amusant comme le hasard des batailles est parfois surprenant, car ce même régiment a participé à Austerlitz, dans la 1ere colonne d'attaque coalisée (colonne Kienmayer). C’est cette colonne qui se situait le plus au sud et devait prendre Telnitz pour tourner l'armée française. Et qui se trouvait à Telnitz ? Je vous le donne en mille: le corps de Davout. A priori, les hussards n'ont pas bien retenu la leçon !
Bon j'y retourne, j'ai encore quelques attelages d'artillerie à fignoler pour notre baston du mois de mai (à moins qu'on joue encore un truc bizarre, du genre franco anglais contre turco-russo danois...).
To be continued...
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