projet-napo-wagram 28mm
De la gadoue, et des boutons!
Le 31/08/2014
Tout propres, les gars... |
En effet, ces braves qui marchaient pendant des jours,et des semaines (voire plus), avant de se mettre de grosses peignées, dans quel état arrivaient-ils sur le champ de bataille? Ils écumaient souvent les grosses chaleurs, les pluies et vents, et dormait pour la plupart, à même le sol. Comment se fait-il alors que certains alignent des figurines toutes proprettes (rassurez vous, je l'ai fait aussi pour mes autrichiens!)? A croire que les braves changeaient de vêtement juste pour affronter l'ennemi (et pourquoi pas d'ailleurs!)? J'ai du mal à le croire, tout du moins pour les troupes françaises, qui étaient souvent livrées à elles-même au niveau logistique (ce qui explique les tenues assez hétéroclites, et bariolées de nos ancêtres). J'ai donc ajouté des photos vous montrant la différence entre troupes propres et troupes sales. Pour moi, mon choix est fait (de toute façon, un fois peintes, je vois pas comment enlever la gadoue).
Un autre point sur les tenues. En achetant les figurines Warlord, avec des français en capotes, je pensait pouvoir jongler entre infanterie de ligne et infanterie légère, selon les besoins de nos prochaines parties... c'était sans compter sur un petit détail (désolé, je suis plus spécialistes des troupes allemandes que françaises... mais je me soigne en ce moment). Et oui, en tant qu'ancien militaire (18 ans tout de même, ça correspond à de belle campagnes), j'ai enfin réalisé ce que signifiait "être dans la blanche" (phrase trés connue dans la gendarmerie, le métier de mon papa). LES BOUTONS (et par déclinaison, les épaulettes). Beh oui, la légère a des boutons blancs, la ligne des boutons or... et malheureusement, malgré la petite taille, sur un figurine 28mm, ça se voit.
Bon beh, j'ai plus qu'à passer commande au père-noël, pour qu'il m'apporte de la légère dans quelques mois (le temps de finir mes bataillons actuels).
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Une belle table pour des convives comblés!
Le 26/08/2014
Nettoyage de la colline! Plus une trace de prussien! |
Donc ce samedi, où nos chéries finissaient de préparer la rentrée des classes (à chacun sa passion... je vais pas me faire des amiEs sur ce coup-là. Un peu d'humour mesdames), Vivian et moi-même menions une armée Prusso Brunswickoise, contre une armée bleu blanc rouge.
On a pris une belle féssée, mais le plaisir était ailleurs (y'en a qui aime ça, trés peu pour moi!).
Notre aile droite s'est fait rudement bousculé, notre gauche a démissionné (on était en avance sur l'autre gauche, celle de la télé et des politicards), et notre centre a tenté la percée mais un peu tard, car le vil maréchal JJ s'y était renforcé en cavalerie.
Bref, quelques images de notre reporter sur place, qui dieu merci, a réussi à échapper à ces geoliers.
Pour de plus amples détails de cette baston, je vous recommende chaudement de vous rendre sur le blog de JJ:
http://dunapodanslair.blogs.fr/sommaire.html.
Vivement septembre, où de nouveaux exploits nous attendent.
Je l'aurai un jour, je l'aurai...
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La nuit, tout les chats sont gris.... et tous les allemands sont blancs.
Le 25/08/2014
Petite histoire sur Wagram.
Bernadotte, grand ami (sig!) du petit corse, s'est encore une fois fait remarquer à Wagram par son manque de visibilité. En effet, au soir du 1er jour de combat (y'en a eu 2, vous suivez j'espère!), la nuit est tombé mais les combats continuent. Bernadotte envoit 6 bataillons (dont la garde) de son corps saxon en renfort dans le village de Wagram (Deutsch-Wagram en teuton dans le texte) alors qu'une division et une brigade sont déjà engagées dans ce même village. L'ordre donné est de prendre le village, sans indiquer où sont les premières troupes. Arrivant dans le village, que ne voient-ils donc pas en face d'eux? Des uniformes blancs. Arghh , mein Gott, das ist Ostereïch. Feuer alles!
Et bing, v'là ti pas qu'ils envoient une grosse salve de chevrotine sur ce qu'ils croient être des autrichiens, et qui ne sont ni plus ni moins que leur pote de chambrée. Panique à bord. Tout se petit monde se disperse tant bien que mal (plus mal que bien d'ailleurs), vu l'étroitesse de la place, sans compter que les autrichiens n'en attendaient pas tant et en profitent pour en remettre une couche, un bon coup de pied au cul, quelques bonnes piqures de baïonnettes et reprendre le village.
Il faudra plus que la nuit pour récupérer ce Foutoir à la saxonne ,sans compter les pertes immenses pour un résultat plus que nul!
Sommum du comble de l'incompétence (aprés Austerlitz et Iéna) de Bernadotte: ce maréchal va écrire un ordre du jour où il félicite le travail fait par ces soldats et affirme que l'empereur les compte parmi ses braves. Ben voyons! Y'en a qui se sont fait virer du gouvernement pour moins que ça (suivez mon regard...).
Je sais, je l'accable, mais franchement, à ma place vous feriez la même chose. car vous savez quoi, ce monsieur est béarnais, comme bibi, et chez nous, les incapables on les cuisine façon poule au pot.
Dernière anecdote: malgré tout ces faits contre ce monsieur (je vous parle même pas de Leipzig), il existe tout de même une caserne Bernadotte à Pau. Certains diront c'est la gloire, d'autres du foutage de gueule! A vous de choisir.
Bernadotte, grand ami (sig!) du petit corse, s'est encore une fois fait remarquer à Wagram par son manque de visibilité. En effet, au soir du 1er jour de combat (y'en a eu 2, vous suivez j'espère!), la nuit est tombé mais les combats continuent. Bernadotte envoit 6 bataillons (dont la garde) de son corps saxon en renfort dans le village de Wagram (Deutsch-Wagram en teuton dans le texte) alors qu'une division et une brigade sont déjà engagées dans ce même village. L'ordre donné est de prendre le village, sans indiquer où sont les premières troupes. Arrivant dans le village, que ne voient-ils donc pas en face d'eux? Des uniformes blancs. Arghh , mein Gott, das ist Ostereïch. Feuer alles!
Et bing, v'là ti pas qu'ils envoient une grosse salve de chevrotine sur ce qu'ils croient être des autrichiens, et qui ne sont ni plus ni moins que leur pote de chambrée. Panique à bord. Tout se petit monde se disperse tant bien que mal (plus mal que bien d'ailleurs), vu l'étroitesse de la place, sans compter que les autrichiens n'en attendaient pas tant et en profitent pour en remettre une couche, un bon coup de pied au cul, quelques bonnes piqures de baïonnettes et reprendre le village.
Il faudra plus que la nuit pour récupérer ce Foutoir à la saxonne ,sans compter les pertes immenses pour un résultat plus que nul!
Sommum du comble de l'incompétence (aprés Austerlitz et Iéna) de Bernadotte: ce maréchal va écrire un ordre du jour où il félicite le travail fait par ces soldats et affirme que l'empereur les compte parmi ses braves. Ben voyons! Y'en a qui se sont fait virer du gouvernement pour moins que ça (suivez mon regard...).
Je sais, je l'accable, mais franchement, à ma place vous feriez la même chose. car vous savez quoi, ce monsieur est béarnais, comme bibi, et chez nous, les incapables on les cuisine façon poule au pot.
Dernière anecdote: malgré tout ces faits contre ce monsieur (je vous parle même pas de Leipzig), il existe tout de même une caserne Bernadotte à Pau. Certains diront c'est la gloire, d'autres du foutage de gueule! A vous de choisir.
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Ils sont là et bien là!
Le 24/08/2014
Voilà la troupe. Pas mal pour du plastoc! |
Bien rougis par les coups de soleil, je me suis mis au français (à peindre du français, pas aux révisions des cours de français en vue de la rentrée...).
Quelques litres de biafine plus tard, voici les premières images des fous furieux, sortis d'une boite de chez Warlord. Aprés comparaison avec les fig de mon grand ami JJ, je me suis rendu compte que la gravure est la même que chez Perry. Intrigant non? Peu importe. Peindre à nouveau sur du plastique est assez amusant, bien que les détails soient moins précis et qu'il faut parfois un petit coup de cutter, un petit rajout de mastic, pour rattraper les petits défauts. Mais dans l'ensemble, je suis assez content du résultat.
Vous me direz, ils sont recouvert de leur capote (le manteau, pas le latex... bande de cochons), alors que Wagram a eu lieu en juillet. Beh c'est que la boite est issue d'une collection pour Waterloo (qui soit dit en passant, a eu lieu en juin... comme quoi!). Je vou sdirez au prochain numéro, comment croyant "gruger" tout le monde avec cette histoire de capote, je me suis retrouvé le bec dans l'eau...
A suivre (to be continued, pour la perfide albion!)
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C'est pas ma faute! C'est l'autre le méchant.
Le 14/08/2014
500 pages qu'on dévore en quelques jours... même sur la plage! |
En gros, l'auteur (grand spécialiste du 1er empire- pour ceux qui ont vu l'excellente documentaire "Austerlitz, La victoire en marchant", il y apporte sa contribution) nous explique kisséti qui a foutu le bordel entre Napo et le tsar des Russie, de 1805 à 1812 et qui a amener le petit corse à aller jusqu'à Moscou (pourquoi Moscou d'ailleurs?) et qui en est revenu les pieds gelés, et l'armée déplumée!
Tout est basé sur des documents d'époque, et toutes les fausses vérités issues des mémoires diverses écrites 10, 20 30 ans voire plus, aprés les évènements, sont mises de côté. Un vrai grand travail, et qui apprends plein de nouvelles choses, sur les relations Européennes de l'époque.
Ne vous attendez pas à avoir des détails sur les diverses batailles, c'est pas le but de ce livre, mais il y tout de même pas mal d'info sur les armées de l'époque, leur mouvement, localisation, et aussi sur les effectifs (vous allez tomber de cul, quand vous saurez les effectifs de chaque armée en 1812!).
Pour ma part, j'ai découvert plein de truc faux sur nos idées reçues, et j'ai notament découvert la stratégie complètement dingue de Ponatiowski lors de l'attaque des Autrichiens sur la pologne en 1809 (pays qui n'existait d'ailleurs pas sous cette appellation au 1er empire, ni sous sa forme connue actuellement). Un grand truc de barge!
Vivement la suite, car il y aura forcément une suite, puisque ce livre se termine en.... mais non, je vais pas vous raconter la fin!
Bref, un conseil, achetez le, et régalez vous!
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