Bon c'est sûr la peinture, c'est fait à la six quatre deux...

Nos tables de jeu sont souvent très belles (les fleurs sont pas chères...), et comme le dit le vieil adage napofiguriniste :

« Vaut mieux une belle table avec une règle pourrie, qu'une belle règle avec une table pourrie ». J'invite ceux qui ne croient pas à ça à se rendre dans les grandes conventions de figurines et de jeu avec figurines, et vos verrez la différence d’affluence entre 2 tables comme décrite dans l'adage....

Ceci étant, nos belles tables sont souvent « polluées » par des marqueurs de points, de pertes, de statuts, de moral, d'activation, j'en passe et des meilleures.

Concernant Bataille Empire (règle que je compte bien maitrisée incessamment sous peu), les marqueurs les plus utilisés sont celui des activations et celui des pertes.

Pour l'activation, un bout de coton fait l'affaire (ça peut simuler aussi le tir, et donc l'activation, CQFD...).

Pour les pertes, j'ai opté pour des marqueurs en mdf, montés sur aimant (de chez https://www.stuff4games.com/it/27-gabarits-marqueurs). Mais pour agrémenter le tout, j'ai décidé de leur poser des morts que j'ai récupérés dans les boites de dragons français de chez Perry. Du coup ça fait un peu de déco supplémentaires. Bien évidemment, vu l'utilité dans le jeu, je me suis contenté de speed-painting pour la peinture, assaisonné quand même d'un peu de vernis mât pour solidifier le tout.

Je vais désormais réfléchir au marqueurs d'attrition (qui, pour résumé, correspond à une ½ perte). Si certains ont des idées...

Mais d'ici là j'ai encore quelques figs à peindre, pour une très prochaine baston du côté de la capitale aquitaine (Bordeaux, pour les cancres du fond de la salle qui dorment prés du radiateur...).

To be continued...

La version "rester groupir"... ou la colonne "Vive l'Empereur"!

Dernier arrivage d emon atelier de peinturlurage, un bataillon du 3eme RI bavarois, qui va rejoindre le 13eme rgt dans la division De Wrede (le fameux qui a tenté de la faire à l'envers au père Napo Bonny, du côté de Hanau - le saigneur de Hanau en quelque sorte...).
Il est en version "Vive l'empereur" c'est à dire en colonne d'attaque sur 3 rangs. La version "Bataille Empire" ne prévoit que 12 figs sur 2 rangs pour la ligne ou 4 rangs pour  la colonne.
Il me reste à faire le 2eme bataillon de ce rgt, 1 bataillon de légers, quelques artilleurs (une bonne dizaine quand même), et quelques officiers pour diriger tout ça. Beh oui, parce que le bavarois mal commandé, ça a vite fait de vous prendre pour cible, alors qu'il vous invitait à boire un scnhaps au Biergarten, quelques jours plus tôt.
Et histoire de pas m'ennuyer, j'ai 2 ou 3 autres bricoles à peindre pour agrémenter mes vieux jours. Bref, un printemps tout en allemand... ou presque.
To be continued...

Le déploiement en 15mm. En haut le fan de manchester et de bière tiède

Le weekend du 02 mars, nous nous sommes à nouveau réunis au club Strat et Jeux du Lauragais, pour jouer à Bataille Empire (pendant que d'autres affreux se frictionnaient sur des règles pour d'autres périodes plus variées les unes que les autres : AdG, Star Wars...). Bref plein de tables et plein de rigolades. Car il faut le dire, on peut jouer sérieusement sans se crêper le chignon (messieurs les chauves, vous êtes peinards!), et en gardant le sourire voire se fendre la poire.

J'ai donc joué une 1ere partie le matin en 15mm, avec l'excellent Lolo (ou contre l'excellent Lolo...), docteur es « Bataille Empire », histoire de me remettre les règles en tête. Bon, mes français se sont fait enfoncé (défoncé...?) par les troupes d'élites anglaise, les fameux Highlanders, qui comme dans le filme du même nom ne meurent jamais et continuent de vous baffer, malgré 3 pertes au compteur (pour rappel une troupe est éliminée dés 4 pertes).

Pour l’après midi, en guise de digestifs, suite au casse dalle pantagruélique qu'on a dégusté, j'avais organisé une table en 28mm, sur un budget de 300pts. J'avais garder les soclages de ma règle chérie « Vive L'empereur », ainsi que le nombre de figs par unités. Beh du coup, ça fait du monde sur la table. Histoire de ne pas non plus se prendre le chou, on a décidé de poser les décors en tout amitié, sans recours au hasard comme la règle le conseille.

On s'est éclaté. L'autrichien que je commandais, avec Guy, la bible de l'Empire, n'a pas réussi à percer les forces françaises, commandait par 2 spécialistes et grands stratèges toulousains, dont je tairais les prénoms (parce que tout simplement ma mémoire me fait parfois défaut et que j'ai tout simplement oublié... mille excuses messieurs, n'hésitez pas à me maudire et m'insulter sur le fofo) qui de leur coté ont réussi à me chasser du village central et ainsi garder un max d'objectifs.

Bref, une excellent journée.

Pour la prochaine, promis, je mets les unités au bon format, à savoir 4 à 6 élements par unités d’infanterie (selon leur classe grande ou non). Ca éclaircira la table et permettra peut-être un peu plus de manœuvre. A voir aussi : agrandir encore un peu plus la table ! (pourquoi se priver...)

Quelques photos pour vous montrer nos « impériaux exploits ».

Petit aparté : je confirme que l'aide de jeu est à ch...er. Mais bon, on commence à bien retenir la plupart des modificateurs, et donc on va l'utiliser de moins en moins... j'espère !

Bon, je retourne à l'atelier : y'a du bavarois qui attends des couleurs, ainsi que quelques avions pour du Blood Red Skies.

To be continued...

Suite des photos, fournies par notre envoyé spécial JP la teigne, et où on voit principalement l'attaque polonaise sur les pôv prusskoffs. Hargg, chapik, le baonnett peuloneize...

La table du théâtre des opérations. Du genre division....

C'est en tant que consultant détaché que je m'en vais vous conter l'histoire de 4 hurluberlus qui se sont affrontés autour d'une table de jeu ce weekend sur la règle « Vive L'empereur ». La réunion amicale, qui n'en avait que le nom, s'est déroulé en terres bordelaises dans l'antre du club Historine.

Aux commandes Hervé le mitrailleur, qui ne se déplace jamais sans 2 ou 3 canons de 12£ dans ces effectifs, associés à Didier le Vorace, le chabal du 28mm, celui qui impressionne et qu'on n'ose pas asticoter. Les 2 escogriffes à la tête d'une force russo prussienne, bien armés en canons et en cavalerie lourde.

En face, Sebastien le technicien, toujours prêt à enfiler un uniforme d 'époque et d'aller bouter l'anglais sur les mornes plaines, associer à Jean Pierre, JP la Teigne, qui ne s'endort jamais bien, s'il n'a pas étriper 2 ou 3 compagnies d'artilleurs. Ces 2 stackanovistes du plomb commandaient une force franco polonaise, composée entre autre de cav légère et d'une brigade de la garde.

D'aprés nos consultants locaux, le russe tenta une attaque en règle de la gauche française. Mais au lieu de combiner cavalerie lourde et infanterie pour trouer les carrés franchouillards, son attaque d'abord de cav puis d’infanterie a fait pschitt, telle la taurine qui te donne des ailes dans la boisson locale moscovite. Et histoire d'ammasser le pad'bol, c'était l'aile que les français avaient décider de verrouiller avec une brigade. C’était comme la mouche qui s'écrase sur une pare brise en se disant « j'me disais bien qu'il roulait pas à 80 ! ».

Au centre, un statut quo général s'est installé, sans aucune consultation pourtant. Faut dire qu'avec 2 canons de 12£ russes, autant essayer de copuler avec une contorsionniste sur un filin au dessus des chutes du Niagara. Ceci étant, un regt de hussards français a bien tenté une percée (les hussards c'est comme les c... ça ose tout, et c'est à ça qu'on les reconnaît).

A droite par contre, le Technicien a fait avancer ses forces polacks, et tel un débat du journaliste du même nom (Polac, pour ceux qui n'ont jamais vu des journalistes fumer sur un plateau de TV), est venu faire le coup de poing dans les troupes prussiennes du Vorace. Une charge bien menée a enfoncé la batterie d'artillerie.

La ligne est percée et l’infanterie prussienne se retrouve en grand danger avec l'ennemi dans ses rangs.

C'est sur cet état de fait que la partie s'est terminé.

Et oui, sur « Vive l'Empereur », la précision des règles a un coût, qu'on appelle le temps, et il est assez difficile de finaliser une partie en une journée (mais ça arrive). À moins de jouer avec 2 bataillons par côté. Mais là ce n'est plus de la stratégie, c'est du « jeu de l'oie ».

Ceci n'empêche pas de s'amuser, et ça c'est garanti 100% rigolade. Bon faut être bien accompagné, évidemment.

Allez fini pour cet article (mais d'autres photos de cette partie vont suivre, rassurez vous), je m'en vais préparer un CR de « bataille Empire ». A vous cognacq-jay.

To be continued...