Grosse éclate sur les chevaux... et aussi sur les socles!

En attendant la dernière saison de « Games of Thrones » (d'où le titre) qui arrivera un jour (peut-être avant le départ des gilets jaunes ou le discours de Macron...), je me remets à la peintulure. Et pour reprendre les bons réflexes et les bonnes techniques, j'ai jeté mon dévolu sur 2 attelages français achetés à pas cher sur Figbazar. Je ne sais plus de quelle marque il s'agit, et je pense que c'est plutôt du 25 mm que du 28mm (donc certainement du Old Glory ou du Essex). Je dois dire que les réflexes sont vite revenus, et que je me suis bien amusé sur les chevaux (vous le savez, le cheval c'est mon dada!). 

Désormais, plus d'excuses pour trimballer les canons français sur nos petits champs de batailles. Il faudra quand même que j'en peigne d'autres, car j'ai un stock de Front Rank Bavarois à finir (et à commencer surtout!), dont de l'artillerie.

Bon beh, vous l'aurez compris j'y retourne.

To be continued...

La table du salon, squattée par mézigue... et quelques figs!

L'excellent club Strat et Jeu du Lauragais, duquel je suis membre depuis peu (ça se voit que je fais le fayot là?), joue parfois du Napo. Mais pas sur "Vive l'Empereur", règle qui, étant malgré tout ma chouchou (décidemment ça fayotte à chaque phrase dans cet article), est, il faut le reconnaitre, longue, TRES TRES précise, et donc parfois imbuvable pour ceux qui veulent plier une partie simulant des dizaines de milliers de combattants en moins de temps qu'il ne faut pour détruire en partie l'Arc de Triomphe (question war game grandeur nature, le club parisien des gilets jaunes, ils mettent le paquet!).
J'ai donc fait travailler mon anglais (bon dans l'aéronautique, l'anglais c'est comme savoir former un carré en face de certains joueurs bordelais, ça devient vite indispensable!), et j'ai buché la règle "Lasalle". Le système de jeu de chez Sam Mustapha est assez génial, malgré que ce ne soit pas du simultané. Mais un truc génial entre autres, c'est que tu résouts les combats dans le tour de ton adversaire, si celui ci le veut bien. Faites pas cette tête, j'explique: ex: l'unité du joueur actif charge. On résout le combat au début du tour adverse, aprés que celui ci ait dit son attitude (phase de réaction qui est au début de chaque tour), tir, repli, etc...
Autre truc rigolo, au début de la résolution du combat, on jette chacun 1 dé. Celui qui gagne détermine quel est le premier combat (s'il y a en a plusieurs). Ca peut changer pas mal de chose sur une ligne de plusieurs bataillons qui subit des charges.
J'ai aujourd'hui testé en solo, pour me mettre le plus en tête possible les rouages de cette règle. J'ai certainement raté pas mal de trucs, comme les tests de discipline, et les changements de formations. Mais j'ai vu que ça se joue bien. Les combats sont assez violents, bien qu'il faille faire 5+ pour "taper" son adversaire. Les tirs sont peu efficaces à mon gout pour l'artillerie, à moins de taper une unité en terrain totalement découvert (et même là, il faut faire gaffe au tour suivant, ou la charge arrive vite).
J'étais surtout inquiet pour le soclage, car il est hors de question pour moi, de refaire le soclage "Vive L'empereur" que j'ai fait avec amour depuis plusieurs années. Comme, sur "Lasalle", l'unité de mesure vaut un largeur d'élément et est basée sur la dimension d'un élément d'unité (1 compagnie pour l'infanterie, 1 escadron pour la cav), j'ai unanimement, et aprés réunion avec moi-même, décidé que cette valeur valait 5 cm (à "Vive l'empereur", 1 compagnie de 3 figs fait 4,5 cm, et 1 esc de 3 figs fait 6 cm - 5cm, pour les benêts, c'est quasiment entre les 2). Beh vous allez pas me croire, les valeurs de mouvements et les portées de tir correspondent dans 95% des cas aux valeurs de "Vive L'empereur". Comme quoi...
Allez! 2 petites photos pour montrer la toute petite partie (1 brigade, 1 ou 2 petits regts de cav, 1 ou 2 batteries) que je me suis infligée. Et vous devinerez jamais: pour une fois j'ai gagné!
Bon j'y retourne, maintenant que mon atelier est installé (enfin), j'ai repris la peinture (des images trés bientôt).
To be continued...

Les Pavlov passent à l'attaque contre la jeune garde. Aïe la tête!

Une autre salve de photos pour vous montrez d'autres massacres sur notre table (âmes sensibles s'abstenir).

J'en profite pour signaler que sur cette journée il n'y avait pas que du Napo. J'ai pu assister à une partie de SAGA. Une règle que j'ai lue il y a bien longtemps mais que je n'ai jamais jouée, mais la partie que j'ai vue m'a bien fait envie. Il s'agissait dune baston entre une bande de gays lurons anglo-danois, qui se curent les dents et ceux de leur adversaires à grands coups de haches à 2 mains, face à des normands, qui eux préfèrent les grands coups de carreaux d'arbalète derrière la tête, accompagnés de charge de cavalerie version bulldozer. Ceci étant, les anglo danois, avait un chef digne des grands managers du CAC 40 : « allez-y les gars, empêchez les de m'approcher, je fais le reste ! ». Il paraît qu'il est de la famille TRON, prénommé Pol.

To be continued...

L'attaque russe au centre. Les canons n'ont pas encore frappé.

Ce samedi, dans la banlieue glaciale de Toulouse, le club Strat et Jeux du Lauragais (http://stratetjeux.forumactif.com) a accueilli notre bande de guerilléros des bas fonds du Sud Ouest pour une partie de Vive l'Empereur.

JP la teigne, Didier le hargneux et Seb le sanguinaire affrontaient Hervé l'étrangleur et ma pomme le pacifique ( mais faut pas m'énerver!).

Nos adversaires étaient à la tête d’ignobles Franchouillards récemment revenus des vendanges presque tardives et légèrement grisés par le bourret gascon (ceux qui ignorent ce qu'est le bourret, rendez-vous aux prochaines vendanges!). Hervé et votre serviteur commandions d'affreux alliés (bien que les figurines soient superbes), complètement pétés à la vodka, au schnaps et à l'akvavit (à vous de deviner les nationalités de nos troupes).

La table étant plus étroite que d'habitude, le déploiement initial avait alors une importance capitale.

Notre placement semblait assez judicieux, avec une aile gauche d'infanterie prussienne en carré pour bloquer la cav de Seb, un centre russe maousskosto pour prendre un ou 2 villages et soutenir notre droite, droite qui, sous mes ordres se composait d'infanterie hongroise et de cavalerie à gogo (lourde moyenne et légère) pour tourner l'adversaire. Malheureusement, un mauvais placement de nos 2 pièces de 12£ et de celle de 6£ à cheval ne nous a pas permis d'exécuter nos ordres comme prévu.

Les 3 gugusses d'en face n'en attendait pas moins. JP , en cavalier émérite, tel Jean Rochefort dans « Un éléphant ça trompe énormément », a réussi à crever (à ce niveau là on ne dit plus « percer ») ma cavalerie en prenant de dos un régiment de cuirrassiers Suédois. Autour de cette boucherie chevaline, d'autres combats de cavalerie « titanesques » avaient lieu, du genre 0,25 pertes contre 0,25 pertes (à croire que les belligérants préféraient les baffes aux sabres!).

Plus au centre, Hervé a bien tenté de prendre le village central avec 3 bataillons russes, mais écharpés par les canons de Seb et Didier, les pauvres moujiks arrivèrent en piteux état aux portes de la cité et repartirent la queue entre les les jambes en déroute et en retraite. Une 2eme attaque par les Pavlov contre les tirailleurs voltigeurs de la jeune garde n'eut pas plus de succès.

A notre gauche, une manœuvre assez « originale », digne des grandes heures d'Austerlitz, a vu 4 bataillons russes, prêt à charger une colonne française, être bloqué sur leur chemin par... leur propre artillerie. Un certain désordre (pour rester poli), qu'on n'avait plus vu depuis la descente du plateau du Pratzen, a permis à Seb et Didier de repousser assez facilement les russes d'Hervé.

Notre centre décimé, notre extrême droite en déroute (Mélenchon en rêve... quoique!), notre gauche emberlificoté dans les attelages d'artillerie, la messe était dite. JP, Seb et Didier pouvaient défiler fièrement devant les membres du club hôte, arborant nos scalps, nos oreilles mais pas nos queues (faut pas déconner quand même).

Malgré la défaite (oui, je sais, une de plus pour moi), la journée fût excellente. Une belle salle, un super accueil, un gâteau de Didier délicieux (le fameux pastis landais, comme d'hab) et une superbe table (on a rarement vu autant de reporter photo pour une de nos bastons). Bref, un très bon moment entre potes . Vivement la prochaine.

D'ici là, j'aurai terminé la nouvelle chambre de ma succession, et je pourrai alors reprendre la peinture (de figs bien sûr) pour renforcer mes troupes qui en ont bien besoin.

To be continued...

Pour ceux qui l'ignore, cette phrase est la devise des escadrons de chasse de l'armée de l'air française (du moins à l'époque où j'en étais encore membre).
Et ce weekend la chasse était de sortie. En effet, l'aviateur ma pomme, nouvellement affecté dans l'escadrille d'Auzielle ( prononcé O Ciel, beh oui c'est l'occase ou jamais!), et de son unité d'Elite, Strat et jeu du Lauragais, j'avais rdv avec un jeune pilote au tempérament bien trempé, Sir Fred Spitgun, futur As de le R.A.F. Ma pomme, volait et naviguait au sein d'un essaim de Me BF109, flanqué de la croix teutonne.
Le but de cette rencontre était avant tout de passer un bon moment, faire découvrir à Sir Fred (et approfondir pour mon compte) la règle Blood Red Skies (voir mes articles précédents qui parlent de cette règle), et découvrir (pour ma part) les installations de ce club de figurinistes passionnés de la région Toulousaine. 
Autant dire mission accomplie, Herr Oberst. 2 parties en quelques heures, et un vrai plaisir à jouer (sans compter les Spitfire de Sir Fred, superbement peints et améliorer - faut variment que je vois comment faire les hélices).
Je passerai sur le résultat de ces combats aériens dignes des plus grands épisodes des "Têtes Brulées" (seuls ceux qui avaient 20 ans au dernier millénaire savent de quoi je parle). Seul restera le plaisir, de la rencontre et du jeu.
je joins quelques photos pour mettre l'eau à la bouche.
To be continued...